13/03/2025

Contamination par le déoxynivalénol (DON) dans le blé en Europe : défis et solutions pour le dépistage des mycotoxines

L’Europe demeure un leader mondial dans la production de blé, rendant essentielle la garantie de la sécurité et de la qualité de cette culture de base.

L’une des préoccupations majeures des agriculteurs, des producteurs alimentaires et des organismes de réglementation est la contamination par le déoxynivalénol (DON), une mycotoxine omniprésente menaçant la santé humaine et animale. Couramment appelé vomitoxine, le DON est produit par des champignons du genre Fusarium et contamine fréquemment les cultures céréalières, notamment le blé, posant ainsi des défis analytiques significatifs pour le dépistage rapide des mycotoxines. Cet article examine l’ampleur de la contamination par le DON en Europe, les obstacles rencontrés dans la détection des mycotoxines dans les denrées alimentaires, et la manière dont R-Biopharm propose des solutions innovantes, telles que nos kits de dépistage et tests à flux latéral, pour répondre à ces enjeux.

L’ampleur de la contamination par le déoxynivalénol (DON) dans le blé européen

Le déoxynivalénol est l’une des mycotoxines les plus répandues dans les denrées alimentaires, en particulier dans le blé en Europe. Cette mycotoxine trichothécène se développe sous des conditions de température modérée et d’humidité élevée, des conditions climatiques fréquemment observées en Europe du Nord et centrale. Par conséquent, des pays producteurs de blé tels que l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni sont particulièrement touchés.

Des études estiment qu’une part significative des cultures céréalières est contaminée par le DON, avec des concentrations pouvant atteindre plusieurs parties par million (ppm) dans le blé, le maïs et l’orge.

• Chez l’être humain, l’exposition au DON peut entraîner des symptômes tels que des nausées, des vomissements et des douleurs abdominales.
• Chez les animaux, elle provoque un refus de l’alimentation, une baisse de croissance et une immunosuppression.

L’Union Européenne a fixé des limites réglementaires strictes pour le DON dans les céréales et les produits céréaliers, en raison des risques qu’il représente pour la sécurité alimentaire. Par exemple, la teneur maximale autorisée pour le DON dans le blé non transformé est de 1,0 mg/kg, tandis que les produits finis à base de blé destinés à la consommation humaine sont limités à 0,75 mg/kg. Toutefois, la nature imprévisible de la croissance fongique et la distribution hétérogène des mycotoxines dans les denrées rendent la conformité complexe pour les secteurs agricole et agroalimentaire.

Défis analytiques du dépistage rapide des mycotoxines dans le blé et d’autres céréales.

La détection du déoxynivalénol dans les céréales est un défi majeur en raison de plusieurs facteurs compliquant l’analyse des mycotoxines :

1. Distribution hétérogène : Les mycotoxines comme le DON ne sont pas uniformément réparties dans un échantillon de blé. Cette hétérogénéité signifie qu’un seul test peut manquer des zones de contamination, nécessitant des protocoles d’échantillonnage rigoureux pour garantir des résultats précis.
2. Matrices complexes : Le blé et ses produits dérivés présentent des matrices analytiques complexes. Des grains bruts aux farines transformées et aux aliments pour animaux, la présence de protéines, d’amidons et d’autres composés peut interférer avec les kits de dépistage des mycotoxines, exigeant ainsi des méthodes analytiques robustes.
3. Limites de détection faibles : Les seuils réglementaires du DON sont stricts, imposant l’utilisation de tests mycotoxines en temps réel capables de détecter des traces avec une sensibilité et une spécificité élevées.
4. Contraintes temporelles : Dans des chaînes d’approvisionnement à flux tendu, comme le contrôle des marchandises entrantes dans les minoteries ou les silos, attendre plusieurs jours pour des résultats de laboratoire n’est pas envisageable. Les méthodes de dépistage rapide des mycotoxines sont donc essentielles pour une prise de décision rapide. Cependant, les techniques traditionnelles comme la chromatographie liquide à haute performance (HPLC) ou la spectrométrie de masse en tandem (LC-MS/MS) sont chronophages et nécessitent des équipements de laboratoire sophistiqués.

Ces défis soulignent la nécessité de solutions innovantes alliant rapidité, précision et simplicité d’utilisation, en particulier pour les applications sur site où les tests mycotoxines en temps réel peuvent faire toute la différence.

La solution de R-Biopharm : kits de bandelettes avancés et tests à flux latéral

Chez R-Biopharm, nous comprenons les enjeux liés à la gestion des mycotoxines dans les denrées alimentaires. C’est pourquoi nous avons développé une gamme avancée de kits de dépistage des mycotoxines, dont notre solution phare pour la détection du déoxynivalénol le RIDA®QUICK DON RQS ECO : R-Biopharm DON Testing Solutions.

Pourquoi choisir le test bandelette RIDA®QUICK DON RQS ECO ?

• Test rapide à flux latéral : Ce test à flux latéral fournit des résultats quantitatifs en moins de 10 minutes, idéal pour le dépistage sur site dans les exploitations agricoles, les silos ou les installations de transformation. Plus besoin d’envoyer des échantillons en laboratoire : obtenez des informations exploitables en temps réel.
• Extraction écologique : Contrairement aux méthodes traditionnelles nécessitant de l’éthanol ou du méthanol, ce kit utilise un procédé d’extraction aqueuse, réduisant l’impact environnemental et simplifiant les procédures analytiques.
• Haute précision avec l’application RIDA®SMART APP : Associé à notre application RIDA®SMART APP et au dispositif RIDA®SMART BOX, ce test mycotoxines en temps réel permet une quantification précise via un smartphone, garantissant des mesures sensibles et fiables, même sur le terrain.
• Performance validée : Une étude récente publiée dans Toxins (2025) par Delphine Halberstadt et al., intitulée “Deoxynivalenol Determination Using Innovative Lateral Flow Device Technology”, a comparé notre RIDA®QUICK DON RQS ECO à la méthode LC-MS/MS sur 50 échantillons de blé naturellement contaminés. Les résultats ont démontré une précision quasi identique, sans différence significative entre les mesures, prouvant la fiabilité de notre test à flux latéral pour le dépistage du déoxynivalénol.

Conclusion : garantir la sécurité du blé en Europe avec R-Biopharm

La contamination par le déoxynivalénol dans le blé européen est un défi persistant, mais nous disposons des outils nécessaires pour y faire face. Grâce aux kits de dépistage des mycotoxines et aux tests à flux latéral de R-Biopharm, il est possible de surveiller efficacement les mycotoxines dans les denrées alimentaires, de protéger la santé publique et de respecter les normes réglementaires, tout en assurant une continuité opérationnelle.

Découvrez notre gamme complète de solutions sur Analyse des mycotoxines et voyez comment nous révolutionnons le dépistage des mycotoxines avec des outils comme le RIDA®QUICK DON RQS ECO.

Pour approfondir la science derrière notre approche, ne manquez pas l’étude de référence publiée dans Toxins (Détermination du déoxynivalénol à l’aide d’une technologie innovante de dispositif à flux latéral). Pour toute question, contactez nos experts en mycotoxines ! Ensemble, nous pouvons garantir un approvisionnement en blé sûr et durable en Europe.

Ou contactez nos experts en mycotoxines ! Ensemble, nous pouvons garantir la sécurité et la durabilité de l’approvisionnement en blé en Europe.